exposing the dark side of adoption
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Questionable practices

public
Automatic translation into English of the original article followed by the French version

A survey by Radio-Canada CBC unveil the adoptions of Ethiopian children to controversial countries. Families adoptions have concluded on the basis of erroneous information. Others have adopted children very sick, without being notified. These parents demand accountability for their adoption agency, Manitoba.

For two years, Terri and Chris Hambruch share their lives with their adopted daughter Dassie. The record of their adoption agency Manitoban, Canadian advocates for the adoption of children (CAFAC), stated that she was an orphan.

But when Dassie began to speak English, she asked her parents why they had adopted. They replied that she needed a mom and a dad and that they needed a girl. Then it has learned that his family was still living in Ethiopia.

When Manitobans Sandie and Lyle Siemens Ethiopian met their son Joshua Dawit for the first time in Addis Ababa, they did not think he would survive the journey home.

"He was so skinny, he had a fever, he was really sick," says Sandie.

Incorrect information or not

The Siemens and Hambruch have separately hired detectives to verify the information from their adoption papers. Result: Hambruch the girl has a mother living in Ethiopia. As for Joshua, the detectives were unable to regain its original adoption papers.

"What's the story for us? Is there a mother who seeks? "Wondered Sandie Siemens, adoptive mother of Joshua Dawit.

Before being handed over to families, adoption records must be approved by AFCAC and adoption services in Manitoba, which issue their licenses. Why are these controversial dossiers to information have been accepted?

The co-founder of AFCAC, Roberta Galbraith says that there should have been more but, she says, the situation is not catastrophic, however.

Claudia Ash-Ponce, director of adoption services in Manitoba, claims not to know where this information, but admits that the situation is indeed worrying.

Recently, Ethiopia, the Minister of Women's Services revoked the license of five foreign adoption agencies for use of fraudulent information. CAFAC that is still valid, but the CBC found that the Canadian agency is on a government watch list for poor hygiene and skills among employees of its house in Addis Ababa.

As a result of the investigation Radio-Canada CBC, adoption services in Manitoba will review practices CAFAC to ensure they are legal and transparent. They will also review the adoption practices in Ethiopia with the Canadian authorities to ensure that the dream of adopting parents and children turns into a nightmare.

Des pratiques douteuses

Une enquête de Radio-Canada-CBC lève le voile sur des adoptions d'enfants éthiopiens controversées au pays. Des familles ont conclu des adoptions sur la base d'informations erronées. D'autres ont adopté des enfants très malades, sans avoir été averties. Ces parents demandent des comptes à leur agence d'adoption, au Manitoba.

Depuis deux ans, Terris et Chris Hambruch partagent leur vie avec leur fille adoptive Dassie. Le dossier d'adoption de leur agence manitobaine, la Canadian advocates for the adoption of children (CAFAC), affirmait qu'elle était orpheline.

Mais lorsque Dassie a commencé à parler anglais, elle a demandé à ses parents pourquoi ils l'avaient adoptée. Ils leur ont répondu qu'elle avait besoin d'une maman et d'un papa et que eux avaient besoin d'une fille. C'est alors qu'elle leur a appris que sa famille était toujours vivante en Éthiopie.

Lorsque les Manitobains Sandie et Lyle Siemens ont rencontré leur fils éthiopien Joshua Dawit pour la première fois à Addis-Abeba, ils ne pensaient pas qu'il survivrait au voyage de retour.

« Il était tellement maigre, il faisait de la fièvre, il était vraiment vraiment malade », raconte Sandie.

Des informations erronées ou inexistantes

Les Siemens et les Hambruch ont embauché séparément des détectives pour vérifier les informations de leurs documents d'adoption. Résultat: la fillette Hambruch a une mère vivante en Éthiopie. Quant à Joshua, les détectives n'ont pas réussi à retrouver ses documents d'adoption originaux.

« C'est quoi l'histoire pour nous autres? Est-ce qu'il y a une maman qui le cherche? » se demande Sandie Siemens, mère adoptive de Joshua Dawit.

Avant d'être remis aux familles, les dossiers d'adoption doivent être approuvés par CAFAC et les services d'adoption du Manitoba, qui délivrent leur permis. Pourquoi ces dossiers aux informations controversées ont-ils été acceptés?

La cofondatrice de CAFAC, Roberta Galbraith, avoue qu'il y aurait dû y avoir plus d'informations mais, selon elle, la situation n'est pas catastrophique pour autant.

Claudia Ash-Ponce, directrice des services d'adoption du Manitoba, affirme ne pas savoir d'où proviennent ces informations, mais admet que la situation est effectivement inquiétante.

Récemment, en Éthiopie, la ministre des Services aux femmes a révoqué le permis de cinq agences d'adoption étrangères pour utilisation d'informations frauduleuses. Celui de CAFAC est toujours valide, mais Radio-Canada a découvert que l'agence canadienne est sur une liste de surveillance gouvernementale pour le manque d'hygiène et de qualification chez les employés de sa maison d'accueil d'Addis-Abeba.

À la suite de l'enquête Radio-Canada-CBC, les services d'adoption du Manitoba vont revoir les pratiques de CAFAC pour s'assurer qu'elles sont légales et transparentes. Ils vont aussi revoir les pratiques d'adoption en Éthiopie avec les autorités canadiennes pour éviter que le rêve d'adoption de parents et d'enfants ne tourne au cauchemar.
2009 Mar 18