" ADOPTION : LES DESSOUS D'UN TRAFFIC. "
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public
Le lundi 13 septembre, une émission à voir sur CANAL +
" ADOPTION : LES DESSOUS D'UN TRAFFIC. "
Une enquête de Hubert Dubois et Flora Sauvage
Production : Galaxie Production
"Un enfant n'a pas de prix. Et pourtant, pour adopter un bébé guatémaltèque il faut payer, selon l'UNICEF, entre 40 et 80 000 euros, le prix variant selon son âge et son état de santé.
Le Guatemala n'est pas une exception. Dans de nombreux pays, les adoptions internationales sont très souvent l'objet de tractations commerciales. Considérés comme une marchandise, les enfants sont ainsi victimes, au regard du droit international, d'une forme de la traite des êtres humains.
Pour LUNDI INVESTIGATION, Hubert Dubois a mené une enquête inédite sur le commerce d'enfants à destination, notamment du "marché" français. Le réalisateur, dévoile le rôle des trafiquants, des directeurs de crèche, des avocats et de leurs complices dans les administrations locales. Il pointe aussi la responsabilité ou l'inertie des pouvoirs publics, tant dans les pays d'origine que dans les pays d'accueil.
Au terme d'une investigation réalisée dans une dizaine de pays, ADOPTION :LES DESSOUS DU TRAFIC tournée au Guatemala, à Madagascar et en Roumanie, décrypte les dessous d'un trafic largement ignoré des parents adoptifs : vols d'enfants, abus de confiance des mères biologiques, falsifications d'actes de naissance, grossesses rémunérées et sur commande...
Ce commerce est en pleine expansion depuis une vingtaine d'années, obéissant à la loi de l'offre et la demande. De fait, dans les pays industrialisés, la pénurie d'enfants adoptables, pousse de plus en plus les demandeurs à chercher dans les pays pauvres le moyen de satisfaire leur désir. En réalité les enfants qui auraient besoin d'être adoptés ne sont pas toujours ceux que l'on propose. Et inversement, ceux qui sont mis en adoption ne sont pas forcément adoptables. Profitant de la défaillance des pouvoirs publics et de l'ignorance des parents adoptants, des officines d'avocats ou des associations caritatives pratiquent légalement l'adoption comme tout autre commerce.
ADOPTION, LES DESSOUS DU TRAFIC révèle la nature d'un commerce incompatible avec les vraies valeurs de l'adoption internationale telles quelles sont définies dans la Convention de La Haye qui la réglemente et dans la Convention des Droits de l'Enfant. Lorsque l'adoption devient un commerce, il ne s'agit plus de trouver une famille pour un enfant qui en a besoin, mais de procurer, moyennant finance, un enfant à une famille qui exprime le désir d'adopter."
Source :
http://www.canalplus.fr/emissions/ [...] ption.html
" ADOPTION : LES DESSOUS D'UN TRAFFIC. "
Une enquête de Hubert Dubois et Flora Sauvage
Production : Galaxie Production
"Un enfant n'a pas de prix. Et pourtant, pour adopter un bébé guatémaltèque il faut payer, selon l'UNICEF, entre 40 et 80 000 euros, le prix variant selon son âge et son état de santé.
Le Guatemala n'est pas une exception. Dans de nombreux pays, les adoptions internationales sont très souvent l'objet de tractations commerciales. Considérés comme une marchandise, les enfants sont ainsi victimes, au regard du droit international, d'une forme de la traite des êtres humains.
Pour LUNDI INVESTIGATION, Hubert Dubois a mené une enquête inédite sur le commerce d'enfants à destination, notamment du "marché" français. Le réalisateur, dévoile le rôle des trafiquants, des directeurs de crèche, des avocats et de leurs complices dans les administrations locales. Il pointe aussi la responsabilité ou l'inertie des pouvoirs publics, tant dans les pays d'origine que dans les pays d'accueil.
Au terme d'une investigation réalisée dans une dizaine de pays, ADOPTION :LES DESSOUS DU TRAFIC tournée au Guatemala, à Madagascar et en Roumanie, décrypte les dessous d'un trafic largement ignoré des parents adoptifs : vols d'enfants, abus de confiance des mères biologiques, falsifications d'actes de naissance, grossesses rémunérées et sur commande...
Ce commerce est en pleine expansion depuis une vingtaine d'années, obéissant à la loi de l'offre et la demande. De fait, dans les pays industrialisés, la pénurie d'enfants adoptables, pousse de plus en plus les demandeurs à chercher dans les pays pauvres le moyen de satisfaire leur désir. En réalité les enfants qui auraient besoin d'être adoptés ne sont pas toujours ceux que l'on propose. Et inversement, ceux qui sont mis en adoption ne sont pas forcément adoptables. Profitant de la défaillance des pouvoirs publics et de l'ignorance des parents adoptants, des officines d'avocats ou des associations caritatives pratiquent légalement l'adoption comme tout autre commerce.
ADOPTION, LES DESSOUS DU TRAFIC révèle la nature d'un commerce incompatible avec les vraies valeurs de l'adoption internationale telles quelles sont définies dans la Convention de La Haye qui la réglemente et dans la Convention des Droits de l'Enfant. Lorsque l'adoption devient un commerce, il ne s'agit plus de trouver une famille pour un enfant qui en a besoin, mais de procurer, moyennant finance, un enfant à une famille qui exprime le désir d'adopter."
Source :
http://www.canalplus.fr/emissions/ [...] ption.html
2004 Sep 13